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• Lieu

Plateforme LaSalle O3 / laboratoire Transformations & Agroressources (ULR7519), au sein de l’équipe de recherche VAM2IN, à Beauvais (60).

• Mission

Plus de 6 millions de tonnes de fils de cellulose de bois sont produits chaque année dans le monde pour des applications textiles. Ce chiffre augmente de 6 à 10 % par an actuellement et a pour causes un intérêt croissant pour les textiles biosourcés, l’augmentation globale de la population, les contraintes affectant la production de coton soit sa grande consommation d’eau, l’utilisation intensive de pesticides et de fertilisants et le changement climatique. Ainsi, l’utilisation du bois dans le domaine des textiles devrait devenir conséquente en 2040, d’après l’UNECE.
Aujourd’hui, la grande majorité de ces fils de cellulose de bois sont produits via le procédé viscose qui souffre du fait d’utiliser du disulfure de carbone (CS 2), un réactif très volatile et toxique. La cellulose est modifiée chimiquement afin d’être solubilisée puis régénérée dans un bain d’acide pour en tirer des fils. Quelques alternatives au procédé viscose existent (Lyocell au niveau industriel, Ioncell à l’échelle pilote) mais nécessitent des produits chimiques très coûteux ou insuffisamment recyclables dans le procédé, entre autres inconvénients.
Un nouveau procédé d’oxydation-dissolution-régénération de la cellulose a été inventé au laboratoire LGP2 à Grenoble et est en développement à travers le projet RegenCell (financement ANR). Un oxydant puissant et sélectif, capable de modifier la cellulose pour la rendre soluble dans un solvant en milieu aqueux et température ambiante, a été choisi. Cependant, il se décompose en une ou plusieurs espèces secondaires durant la réaction. Afin de rendre le procédé économiquement viable, il faut impérativement régénérer – ou recycler – le réactif. Le but du stage est de trouver le meilleur candidat parmi une liste de réactifs pour réaliser cette opération essentielle. L’efficacité de chacun de ces réactifs sera mesurée sur des composés modèles purs, puis en conditions réelles sur le filtrat contenant le réactif décomposé à recycler. Parallèlement, un travail de développement d’une méthode rapide et fiable de caractérisation de la cellulose modifiée pourra être développé.

• Compétences

Master 2 ou dernière année d’école d’ingénieur en chimie et matériaux ou en génie chimique. Le candidat retenu devra être à l’aise avec le travail expérimental en laboratoire. Un bon niveau en chimie de la biomasse et en génie des procédés
est attendu. Des connaissances et un attrait pour la chimie analytique sont souhaitables. Enfin, un bon sens du relationnel, du dynamisme et une capacité de travail en équipe seront appréciés.

• Candidature

date limite de candidature 25 aout 2023

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